U18 Prov.: Désillusion en Coupe « Open » face à l’Ecole Européenne !

Si dimanche le Fresh Air a été chercher la victoire face au leader du championnat en y mettant du coeur, c’est en revanche sans engagement, sans détermination, que les Oranges se sont frottés à l’Ecole Européenne en Coupe Open.

Dès l’entame de la rencontre le Fresh Air est spectateur en défense et laisse l’Ecole Européenne inscrire pas moins de 25 points en 10 minutes.
Offensivement les Oranges se montrent timides et refusent les 1 contre 1. L’obstination pour le shoot et le manque de pragmatisme mènent à plusieurs shoots contrés mi-distance ainsi que 2 « airball ».
En fin de quart, Yves Decoen, rare personne déterminée dans cette rencontre, monte au jeu et applique avec minutie les consignes montrant ainsi à l’équipe la voie à suivre, d’une part, en défense en asphyxiant son vis-à-vis et , d’autre part, en attaque en se montrant dangereux, trouvant le chemin de l’anneau et provoquant des fautes et alignant plusieurs lancers-francs. Le Fresh Air sort un peu la tête de l’eau, le score est alors de 14-25.

Au 2e quart-temps, le navire est lancé ! Gael Voufo trouve le chemin de l’anneau et Yves Decoen poursuit sur sa lancée en mettant du rythme en attaque et de l’intensité en défense. Lenny Bikuki travail au poste bas et se montre enfin intransigeant au rebond. César Castelain reste dans l’ombre et inscrit un petit 1 sur 2 derrière la ligne des lancers-francs. Un sursaut d’orgueil frappe l’équipe en défense lors de ce 2e quart-temps et le Fresh Air inflige ainsi un 11-4 à son adversaire. Le score est alors de 25-29. Malgré pas mal de déchets, le match est relancé !

Au 3e quart-temps, le Fresh Air, proche de repasser devant, tombe à nouveau dans ses travers. Yves Decoen vite sanctionné de sa deuxième et troisième faute devra vite être remplacé et laissera un gouffre en défense. Malgré nos pivots, la combativité n’y est pas. Même lorsque les adversaires tirent leurs derniers lancer-francs ils parviennent à se saisir sans trop de difficulté des rebonds offensifs. Les aides défensives sont inexistantes tant en témoigne le « coast to coast » de l’athlétique numéro 5 de l’École Européenne.
Corto Jonet en attaque domine ses 1 contre 1  mais n’est hélas pas en chance sur la finition.
César, soumis à l’adversaire, abdiquant offensivement face à la pression défensive et absent en défense nous prive de son talent.
Les bleus ne sont donc nullement inquièté offensivement et se font même plaisir avec une passe dans le dos succédée d’un panier. Heureusement offensivement Thomas Steurbaut, se fâche (sportivement) et inscrit la moitié des 10 points marqués dans ce quart-temps par le Fresh Air. Rien n’est encore fait, le score est de 35-47.

Au 4e quart-temps, l’équipe adverse est vite en difficulté de faute (5 fautes d’équipe après seulement 3 minutes).
Le Fresh Air a alors l’opportunité en or de prendre le match en main en attaquant l’anneau pour inscrire des paniers faciles, provoquer des fautes et convertir des lancers-francs. Et pourtant le duo Castelain et Iabkriman décide de mitrailler mi-distance et au périmètre mais sans réussite. L’Ecole Européenne, dominant au rebond, profite des longs ballons résultant des shoot pour convertir plusieurs contre-attaque et plus tard poser son jeu.
Et lorsque les Oranges se décident enfin à attaquer et pénétrer dans la raquette (à 3 minutes de la fin), ils mettent les bleus en difficulté. Le 5 bleu (11 points), sans conteste MVP du match, sort pour 5 fautes. Le 6 bleu (13 points) , second joueur prépondérant de notre opposant, a pour sa part 4 fautes et est obligé de réduire sa défense. Et le 13 bleu (15 points) est forcé de commettre 2 de ses 3 fautes de match. Mais il est trop tard ! Le Fresh Air a dormi trop longtemps. L’Ecole Européenne a eu le temps de conforter son avance. Même en remportant ce 4e quart-temps l’issu du match est inchangée. Le 3 points de Gael inscrit dans les derniers instants nous laissera sur notre faim. L’Ecole Européenne l’emporte 52-63.

Le Fresh Air a eu plusieurs fois l’opportunité de prendre les rennes du match mais n’a su saisir sa chance. Malgré quelque bonnes séquences offensives, les Oranges ont manqué cruellement de maturité dans cette rencontre, se laissant impressionner par une équipe à sa portée. Le manque de combativité, de consistance, le laxisme défensif et l’attitude négative de certains joueurs ont eu raison du Fresh Air.

Il s’agira de retrouver vite nos valeurs telles qu’affichées dimanche dernier.

Coach Joachim Kisiigha