Vous êtes nombreux à nous interroger afin de savoir quand nous pourrons reprendre le basket pour toutes les catégories, quand l’entraînement en salle sera à nouveau autorisé, avec combien de joueurs ou si les matches se rejoueront bientôt.

Nous voudrions rappeler à chacun que, si nous devinons l’impatience non dissimulée et nous la partageons tous, ce n’est pas le Fresh Air qui décide quoi que ce soit en la matière.

Nous dépendons des décisions du Comité de concertation fédéral qui se réunit en moyenne deux fois par mois, mais aussi des gouvernements fédéraux et régionaux ainsi que, in fine, du pouvoir communal.

Notre Club étant affilié à l’Association Wallonie-Bruxelles de Basketball (AWBB), il convient aussi de respecter les directives de cette instance.

Depuis le début de cette crise sanitaire et des interdictions qui en découlent, nous faisons le maximum de ce qui est autorisé et possible. A titre d’exemple, nous avons maintenu toutes les activités des moins de 13 ans en fonction de ce qui était permis. Nous avons à plusieurs reprises modifié nos horaires, déplacé des entraînements, divisé des groupes, composé des « bulles », réquisitionné des coaches afin de répondre aux protocoles.

Parallèlement à toutes ces démarches épuisantes, nous avons interpellé à plusieurs reprises les différentes autorités pour les conscientiser par rapport à cette privation de sport qui touche nos ados et adultes. Les réponses sont en général empathiques mais n’ont, jusqu’ici jamais débouché sur des solutions concrètes et nous le déplorons. Seule la Commune de Jette cherche avec nous les meilleures options d’une possible reprise.

Il va sans dire que nous ne sommes pas seuls à nous battre pour défendre les intérêts du sport et des jeunes en général. Les clubs se sont montrés solidaires et les fédérations sportives leur ont emboîté le pas.

Le mois de mars est traditionnellement celui du début des préparatifs de la saison suivante. Nous devrons donc élaborer le tableau des équipes que nous alignerons (sans savoir si nous serons confrontés à des abandons), organiser les drafts de sélection et des séances « open » pour accueillir les nombreuses demandes d’affiliations (sans savoir comment et quand les planifier), déterminer les montants des cotisations en fonction des périodes de privation actuelles (sans savoir si une reprise partielle en mars, avril ou mai se profile). Autant d’éléments cruciaux qui s’avèrent plus proches du casse-tête que des préparatifs habituels, et cela sans oublier l’engagement des coaches et entraîneurs, la formation de ceux-ci, la recherche de sponsors, la commande des équipements…

Alors, même si nous comprenons et partageons la peine et l’impatience de tous ceux à qui le gouvernement interdit de pratiquer notre sport préféré, il ne nous est pas possible de donner suite à toutes vos questions auxquelles, nous-mêmes, n’avons pas les éléments de réponse.

Depuis le début de la crise, nous publions en toute transparence, les mesures et protocoles que l’on nous impose et les modifications internes qui en résultent. Notre site Internet est la voix officielle du Club, relayé par nos page et groupe Facebook. Si rien n’est publié, c’est que rien n’a changé.

Nous avions tablé sur une reprise partielle et sous conditions en mars et nous travaillons depuis plusieurs semaines sur une piste qui pourrait se concrétiser dans les prochains jours.

Cette semaine, notre Comité se réunira avec nos coaches afin d’étudier la faisabilité du projet compte tenu que ce sont 17 de nos équipes (les +13 ans) qui sont en attente. Pour 6 d’entre elles, la bulle autorisée a été maintenue à 4 personnes, ce qui complique considérablement les procédures.

Nous espérons très fort un assouplissement des mesures à l’issue du prochain Comité de concertation programmé vendredi prochain. Cela nous aiderait à planifier le retour au basket pour toutes nos équipes dans des conditions acceptables et réalistes.

D’ici là, croisons les doigts, gardons le moral, restons solidaires et prenons soin de nous et des autres.