Si le Fresh Air n’est pas un club recruteur, il y a bien eu l’une ou l’autre exception à la règle et Cédric Delbrassinne en est la preuve irréfutable. Alors qu’il ne jouissait pas de la plus grande confiance aux Castors Braine, le Fresh Air voyait en lui l’ailier providentiel, capable d’apporter à l’équipe ce petit plus pour atteindre l’objectif des play-offs. Nous étions en mai 2012 et le Fresh Air ambitionnait de quitter la 1ère provinciale pour retrouver le niveau régional.
On se souvient que convaincre Cédric, âgé d’à peine 18 ans et habitant Uccle, de se déplacer vers Jette n’était pas simple, mais le réseau SNCB et ses gares d’Uccle et Jette allaient résoudre l’équation. C’était sans compter sur l’incendie de notre salle un mois plus tard et le déménagement forcé vers Neder. Cela ne portera pas préjudice à l’objectif : l’équipe remportera les play-offs, disputera la finale de la Coupe et obtiendra son ticket pour la régionale. Cédric était devenu « Snake », reconnu pour ses pénétrations sinueuses dans les raquettes adverses, et avait surtout convaincu tout le monde quant à son beau potentiel basket. Au fil des saisons, « Snake » a grandi, s’est épanoui, a gagné en confiance en lui et s’est affirmé comme l’un des titulaires indiscutables de notre équipe, remportant d’ailleurs le trophée du MVP (« Most Valuable Player ») à trois reprises (2014, 2015 et 2017) ! Avec déjà 191 matches officiels en équipe 1ère, « Snake », qui débuta le basket à 6 ans à Uccle, entamera donc sa 9ème saison sous nos couleurs. Un signe évident de stabilité, de fidélité et d’attachement au Club qui l’aura mis sur le devant de la scène. On l’en remercie encore !
Ton bilan perso sur cette saison inachevée ?
Cédric : Cette saison fût quelque peu spéciale pour moi. En effet, après le traditionnel mois de préparation en août, je partais pour le Canada jusque début décembre. Il était donc difficile pour moi d’avoir réellement des attentes personnelles car cette longue coupure allait certainement laisser des traces, tant physiques que techniques. J’ai pu revenir plus ou moins dans le bain durant la seconde moitié de la saison, mais mes attentes étaient surtout collectives. Nous avions l’objectif affirmé d’accrocher les playoffs, et ainsi de jouer la montée en cette convoitée Régionale 1. Nous sommes restés dans la course jusqu’au bout, et avons malheureusement été coupés dans notre élan comme tout le monde par la crise sanitaire. Néanmoins, nous avons pu voir énormément de points positifs au sein du groupe, qui reste quasi inchangé pour l’exercice 2020/2021. Nous pouvons dès lors reporter nos objectifs à cette future saison, et nourrir les mêmes ambitions !
Comment se passe ton confinement, ta privation de basket ?
Cédric : J’ai la chance d’avoir encore du travail en cette sombre période, et cela occupe donc maintenant la majeure partie de mon temps. Je m’occupe comme je peux une fois à la maison de la même manière que tout le monde j’imagine : musique, séries, lecture. Je tente également d’assouvir ma soif de sport chaque jour par des petits circuits trainings avec le matériel dont je dispose à domicile, mais ça ne compense certainement pas le manque de la balle orange !
Trois mots / noms / adjectifs qui te viennent à l’esprit pour définir le Fresh Air ?
Cédric : Les 3 mots qui me viennent sont naturellement : Orange, les Amis, et l’Ambition !
Merci « Snake » et à très vite sur les terrains …
La série se poursuivra avec l’un de nos plus fidèles délégués, officiels de table, scouters et … supporters !