« 3 questions à … Martin Laurent » (R2)

S’il y a des joueurs dont le nom et l’image sont inexorablement associés au Fresh Air, Martin Laurent en fait partie. Après de longues années passées sur les terrains de football, Martin troque les chaussures à crampons pour de belles baskets colorées en septembre 2006, à l’âge de 15 ans, et rejoint les « Minimes » du Fresh Air. Débuts tardifs certainement et tout à apprendre, surtout techniquement, mais sa taille avantageuse, sa motivation, son potentiel sportif et les encouragements familiaux seront les garants d’une progression régulière et rapide. Il ne lui faudra que quatre saisons pour être appelé en équipe Première, lors de la saison 2010/2011. C’était en première division provinciale et Martin engrangera ses 18 premières sélections. La suite ne fut que la confirmation des bonnes intentions qu’on lui prêtait : une titularisation indiscutable, deux titres de MVP (« Most Valuable Player ») en 2016 et 2018, des moments fastes comme une finale de Coupe provinciale, des play-offs provinciaux et régionaux et au total 244 matches disputés en équipe Première !

Seule ombre au tableau : les blessures à répétitions qui forceront souvent Martin à suivre des matches depuis le banc de touche.

Il n’empêche, cela fait 14 ans que notre numéro … 14 défend les couleurs du Fresh Air, toujours avec autant d’enthousiasme, d’engagement physique (au grand dam de sa maman en tribunes !) et d’efficacité, tant en attaque qu’en défense, et qu’il nous gratifie aussi de ses nombreux rebonds et de ses dunks spectaculaires.

Pour les saisons à venir, l’évolution de la carrière professionnelle de Martin ne lui permettra peut-être plus la même régularité mais chacune de ses présences sur le terrain sera toujours appréciée au plus haut point. Un véritable « Clubman » à qui nous avons posé nos 3 questions …

Ton bilan perso sur cette saison inachevée ?

Martin : Entre la naissance de ma petite fille et ma blessure aux ligaments croisés, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de fouler les parquets cette année. C’est donc du banc de touche que j’ai pu observer les progrès de l’équipe. Je dois d’ailleurs tirer mon chapeau à mes coéquipiers et au coaching staff pour tous les efforts déployés tout au long de la saison. Comme chacun sait, l’équipe était toujours invaincue à domicile à quelques matchs de la fin du championnat, ce qui constitue un sacré exploit. Je garde aussi en tête notre victoire étincelante contre le leader Aubel quelques jours après le décès de notre ami Thomas. C’est sans aucun doute la rencontre le plus émouvante à laquelle j’ai pu participer.

L’arrêt soudain du championnat nous empêche malheureusement de défendre nos chances en play-offs. Je suis toutefois certain que l’équipe arrivera à transformer cette frustration en énergie positive pour aller chercher ce que tout le monde ambitionne, la montée en R1.

Comment se passe ton confinement, ta privation de basket ?

Martin : Le confinement se passe plutôt bien pour moi. La réouverture des crèches constitue une belle bouffée d’oxygène pour les jeunes parents que nous sommes. Pour ce qui est du basket, je suis évidemment en manque. J’en ai même été jusqu’à commander une balle de basket en ligne. Au-delà du basket, ce sont aussi toutes les interactions autour des terrains qui me manquent.

Trois mots / noms / adjectifs qui te viennent à l’esprit pour définir le Fresh Air ?

Martin : Convivialité, évolution, Corhay

Merci Martin et à très bientôt sur le terrain …