Ce dimanche 17 décembre les Oranges se déplaçaient chez nos amis de l’Anciens 13 pour les 1/8e de finale de la Coupe du Brabant. Les locaux annoncés favoris, le Fresh Air, visiteur, n’avait rien à perdre face aux noirs et blancs et se livreront à une réelle lutte pour la victoire.
D’emblée impressionné par ses hôtes, le Fresh Air concède un 21-12 dans les 10 premières minutes du match. D’une part, la faute, à un jeu offensif trop lent et trop statique. Et d’autre part, les Oranges sont littéralement figés face au physique de ses opposants laissant à l’adversaire multiple secondes chances et octroyant, par ailleurs, des contre-attaque non contestées. 21 points encaissés c’est beaucoup trop et les Oranges se rendent bien compte qu’il faudra plus de jus en défense pour contrer l’offensive de l’Anciens 13. De plus, il faut plus d’impulsion en attaque, le Fresh Air se reposant pour le moment sur un Fayssal Ghojdam bien en forme qui inscrit la moitié des points.
Lors du second quart-temps, le capitaine Tarik Iabkriman, assisté de Matteo Augello, montre la voie à suivre à l’équipe en alimentant le marquoir (respectivement 5 et 7 points rien que dans ce second quart-temps). Fayssal poursuit sa domination de la raquette en collectant la majeure partie des rebonds, solidement assisté de Loïc Mawawa. Mais le come back de Nathan Nzila signe la remontada du Fresh Air, bien inspiré par Fayssal, il assure une défense solide et converti deux paniers. Yves De Coen prend à coeur sa mission défensive et sa pression paiera ! Ce qui se collecte derrière est presqu’à chaque fois converti devant. Le Fresh Air est sur tous les ballons, au sol comme dans les airs, ce deuxième quart est tout simplement Oranges. Le Fresh Air a fait le plus dur en assénant un 15-24. Le match est relancé c’est 36-36 au repos.
Lors du troisième quart-temps, la défense se resserre des deux côtés du terrain et débute alors un chassé croisé dont l’issue fut indécise jusqu’au coup de sifflet final. Matteo Augello joue sans complexe et plante, comme il est capable de le faire, un 3 points à 7m ! De quoi remettre de la confiance en nos rangs à distance. C’est alors Sven Van Nijverseel qui se libère de sa timidité offensive pour planter deux shoots consécutifs mi-distance. Et comme une machine bien rodée c’est ensuite Corto Jonet qui prend le relais et inscrit deux paniers primés, le tout dans une ambiance digne d’un match de playoff senior. Le ballon circule bien et la défense répond présente. Le long du terrain on serait tenter de ne plus donner de consignes tant les joueurs sont appliqués. Mais le Fresh Air ne prend qu’une légère avance à cause de nombreux lancers-francs manqués et un certain laxisme aux rebonds défensifs. C’est 49-53 à la 30e.
Tout allait se jouer dans l’ultime quart-temps du match avec le paramètre faute qui ne jouait pas en faveur des Oranges. Yves sort rapidement pour 5 fautes alors que Matteo et Tarik rejoignent tous deux le banc avec 4 fautes. Privé momentanément de 3 joueurs, c’est là que le Fresh Air montrera toute la force de son collectif. Notre homme de l’ombre Fayssal poursuit son travail. Corto choisi le bon moment pour planter un trois point. Les Oranges ont encore des ressources. Pepito (Julien Cilek) après s’être dégagé de son vis-à-vis inscrit un panier à deux points crucial. Le Fresh Air accélère en puisant dans ses dernières ressources et inscrit 2 contre attaque permettant à 1’34’’ du terme de prendre sa plus grande avance du match (61-66). Mais le match était loin d’être terminé, l’enjeu et l’ambiance chaude de la salle Docteur Beudin entrainent plusieurs erreurs des Oranges, ce qui permet aux locaux de revenir. Mais à nouveau c’est la défense, solide et éveillée du Fresh Air qui permettra de subtiliser le ballon de la dernière chance à l’Anciens 13 et ainsi sceller le match sur le score de 70-71.
Ce fut un match très agréable entre deux équipes engagées mais fair-play. Le coach local, Tony, a une fois de plus montré tout son savoir faire en mettant à plusieurs reprises le Fresh Air en difficulté. Mais c’est finalement le calme, la confiance, l’engagement défensif et collectif du Fresh Air qui ont payé. Ces efforts ne sont pas passés inaperçus et les Oranges peuvent être fier de cette victoire acquise devant les parents venus en nombre. Il reste à ajuster le tir aux lancers-francs (4/15), contrôler de manière plus conséquent les rebonds et adopter une consistance pour parfaire notre basket. A présent certains de leurs potentiels, il sera difficile dans le futur d’admettre des performances qui ne seront pas à l’image de ce match…
Coach Joachim Kisiigha